Cardiologie interventionnelle
La coronarographie est une imagerie des artères coronaires ; c’est un examen « invasif », c’est-à-dire nécessitant la ponction d’une artère. Il est réalisé dans des services spécialisés. Il permet d’affirmer la maladie coronaire et, souvent, de traiter les rétrécissements observés.
Environ 3700 patient pris en charge par an dans notre service.
Prise en charge des examens programmés et des infarctus en urgence 24/24h.
Comment se déroule une coronarographie ?
Le plus souvent, elle se déroule au cours d’une hospitalisation de courte durée ou en ambulatoire, le spécialiste peut pratiquer en même temps une angioplastie , c’est-à-dire une dilatation du rétrécissement et met en place un stent (petit ressort destiné à maintenir la dilatation).
La coronographie est un examen non douloureux, une anesthésie générale n'est donc pas nécessaire mais une prise en charge avec une neurolept analgésie peut être décidée par l'équipe d'anesthésie.
Une anesthésie locale rend insensible la ponction d’une artère périphérique, soit l’artère fémorale au pli de l’aine soit, ou plus fréquemment, l’artère radiale au poignet. La sonde (cathéter) introduite dans l’artère par le cardiologue, est montée jusqu’à l’origine de l’aorte, à la naissance des deux artères coronaires. Du produit opacifiant iodé est injecté dans les deux artères coronaires successivement, permettant de visualiser les rétrécissements (sténoses) des artères. La montée de la sonde est indolore ; une douleur d’angine de poitrine peut survenir au moment de l’injection. Vous pourrez suivre sur l’écran de télévision les injections en même temps que le médecin. L’examen dure environ une heure.
Des complications sont-elles possibles lors d’une coronarographie ?
Oui, comme lors de tout examen invasif : complications locales au point de ponction (hématome), douleur angineuse, infarctus du myocarde. Les complications sont devenues exceptionnelles avec les progrès techniques et l’expérience du praticien. Selon la loi, un consentement éclairé doit être signé au préalable, expliquant le déroulement de l’examen, son but et ses possibles complications.
Quand la coronarographie est-elle prescrite ?
• Pour affirmer le diagnostic d’insuffisance coronaire avec certitude, s’il reste un doute après les examens non invasifs (ECG d’effort, scintigraphie myocardique, échocardiographie de stress, angioscanner).
• Pour préciser au mieux les rétrécissements et proposer le meilleur traitement : médicaments, angioplastie qui sera réalisée le plus souvent en même temps, voire pontage coronaire s’il y a des sténoses serrées sur les trois principales artères coronaires.
• À la phase aiguë de l’infarctus du myocarde pour désobstruer en urgence l’artère qui vient d’être bouchée par un caillot et dilater la sténose athéromateuse. Et ainsi limiter les séquelles de l’infarctus.
Les Praticiens en cardiologie interventionnelle à la S.I.M.B.B.:
Dr Darius Azami, Dr Rachid Bouallal, Dr Khaled Chairat, Dr Laurent Gautier, Dr Antoine Gommeaux, Dr Isabelle Henry, Dr Philippe Hochart, Dr Aurélie Manchuelle, Dr Marc Paris, Dr François Passard.
Travaillant à la pointe de la technologie, et disposants des dernières technologies telles que:
- l' O.C.T.: tomographie par cohérence optique, permet d'optimiser les résultats de l'intervention coronarienne percutanée chez les patients avec syndrôme coronarien aigu (non ST).
- la F.F.R.: ou Fractional Flow Reserve est une technique d'exploration permettant d'étudier la nature fonctionnelle d'une lésion coronaire dite "intermédiaire", permet d'estimer si une lésion coronaire est à l'origine d'une ischémie myocardique.
- le Rotablator: technique d’angioplastie utilisant une fraise, dont la surface antérieure est recouverte de micro-particules de diamant tournant à très grande vitesse et qui va être amenée au contact de la lésion à traiter.
- F.O.P. et C.I.A.: fermeture de foramen ovale ou de communication inter auriculaire, examens couplés à une échographie trans-oesophagienne.