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1000ème IRM cardiaque
le 16/09/2021
La Société d’Imagerie Médicale de Bois-Bernard réalise sa 1 000e IRM de stress
Accueillant plus de 75 000 patients par année, la Société d’Imagerie Médicale de Bois-Bernard (Ramsay Santé), située dans le Pas-de-Calais, propose plusieurs examens réalisés par une équipe d’experts. Parmi ces imageries, l’IRM de stress.
Le Dr Bruno Vaquette est cardiologue à la Société d’Imagerie Médicale de Bois-Bernard depuis avril 2016. Spécialisé en imagerie cardiaque en coupe depuis plus de 15 ans, il a réalisé la 1 000e IRM (imagerie par résonance magnétique) cardiaque de stress de la clinique.
Un acte de plus en plus pratiqué
L’IRM cardiaque de stress consiste à étudier l’anatomie du cœur pour éventuellement y détecter certaines anomalies. « Plus précisément, l’IRM cardiaque nous permet d’avoir des informations anatomiques sur la masse cardiaque, l’épaisseur du myocarde, les valves cardiaques ou encore le péricarde. Elle nous donne également des informations fonctionnelles avec des mesures d’efficacité de la pompe du cœur (calculs de volumes, de fraction d’éjection et étude de la mobilité des parois) », explique le Dr Vaquette. Quand on ajoute un stress au cœur lors de cet examen, il est alors possible d’étudier la perfusion du muscle cardiaque. « En injectant un agent pharmacologique, nous pouvons reproduire des effets semblables à ceux d’un effort. Il est alors possible de visualiser si une partie du cœur est mal oxygénée par un rétrécissement d’une artère coronaire en visualisant une diminution du flux sanguin », poursuit le cardiologue.
À la Société d’Imagerie Médicale de Bois-Bernard, une dizaine d’IRM cardiaque de stress sont pratiquées chaque semaine. « C’est un volume assez conséquent, commente le Dr Vaquette. Lorsque je suis arrivé en 2016, j’ai pu proposer cet examen aux cardiologues du secteur géographique, et au fil de l’eau, les demandes se sont intensifiées. »
Un examen réalisé sous étroite surveillance
Comme l’examen simule un effort physique par l’injection d’un médicament, le patient qui passe l’IRM de stress est sous observation étroite avec monitorage de la fréquence cardiaque, prise de tension et surveillance de la saturation en oxygène durant tout l’examen. « Le patient est dans un environnement totalement sécurisé. Il pourra ressentir l’accélération de son rythme cardiaque, mais ce n’est que transitoire. Il devra aussi réaliser des séries d’apnées d’une dizaine de secondes lors de l’examen qui dure une trentaine de minutes afin d’obtenir les images les plus nettes possibles. L’objectif est bien entendu d’avoir l’information que l’on recherche le plus rapidement possible », explique le Dr Vaquette.
Avec les avancées technologiques, les examens dans le futur seront plus courts, et la qualité d’image sera meilleure, assure le cardiologue. « Les artères coronaires sont difficiles à imager, car elles bougent à chaque contraction du cœur. Avec de nouveaux protocoles et des machines plus performantes, nous serons en mesure de voir le cœur et ses artères dans leur globalité. De quoi rendre l’examen encore plus précis », conclut-il.